Tuesday, August 13, 2013

The question of ... what was the question ?



















Yesterday afternoon, at the end of quite a long and unnecessarily physical shift, I parked the truck and took the day’s paperwork up to the office.  Then I hung the keys of the truck on a little hook in the keys’ cupboard.  

Finally, as if somnabulent, I neatly hung my own set of house keys on the adjacent hook, and went home without them.  Hmmm !   

Today, a customer named Paul recommended the services of an organization in Switzerland named Dignitas.  

I could see his point.

It’ll be OK, I told him, as long as they have nice curtains; you know the sort of thing …

We thought a little motto embroidered on some fancy scroll-work might look nice ...

"Diende tempore felicius"

she's just got back from belgium ...


if only putney heath were fenced-in, then we might apply to the trustees for pannage













































http://en.wikipedia.org/wiki/Pannage

Sunday, August 11, 2013

THOU SHALT NOT FRACKING MESS WITH THE WATER TABLE !!!














http://www.theguardian.com/environment/2013/aug/11/texas-tragedy-ample-oil-no-water

i walked, no, RAN away from education three times ... but am still interested























http://www.youtube.com/watch?v=BEsZOnyQzxQ

i suppose that icarus fell out of a non-euclidean sky




































Lower and Upper Grosvenor Gardens are two small triangular gardens laid out to complement Thomas Cundy's French Renaissance style houses. In the Lower Garden little remains of the elaborate railings of the 1864 layout and it was remodelled in 1952 as a memorial to Anglo-French understanding and a tribute to the Free French. It has an elaborate fleur-de-lys format of paths, and flowerbeds with bedding displays, the central bed in the form of a fleur-de-lys, topiary and a tiered device for the display of ivies. Two shell and pebbledash lodges studded with molluscs, with pediments on all sides, were brought over especially from France, and between them there was once a parterre. An equestrian statue of Marshall Foch of c.1930 stands at the entrance.

Sunday, August 4, 2013

winifred atwell's "poor people of paris" ... edith piaf's "la goulante du pauvre jean"























http://www.youtube.com/watch?v=eY_PabVEUbY



















http://www.youtube.com/watch?v=NVa2ejg6YuQ

Manel : Chanson d’Hirondelle


















Un beau matin au réveil
j'ai entendu le chant harmonieux
d'un oiseau posé
sur le toit de ma maisonnette.

Moi, voyez-vous, je suis fou
des bêtes et des oiseaux
de ce pays, et j'écoutais
les trilles de I'oiselet.

Mais dans mon coeur se mit à résonner
la douce voix qui chantait :
Manel, semblait-elle crier,
sors de chez toi, je veux te parler !

Je saute alors de mon lit
et m'exécute sans tarder,
et dans I'oiseau que j'aperçois
je reconnais une hirondelle.

C'était bien après l'été
quand la bise du Nord
fait fondre sur le Roussillon
pluie, neige, givre et froidure.

Une triste saison où les oiseaux,
hirondelles et martinets,
fuient vers des pays plus chauds
au printemps éternel.

Mer, tours et clochers,
rivières, monts et plaines,
vous ne verrez plus leurs ailes,
vous n'entendrez plus leurs cris !

Ce jour là, pluie, vent, froidure
s'étaient déchaînés tous à la fois,
et bien des oiseaux étrangers
furent trouvés morts sur les chemins.

Mais mon oiseau faisait fi
de la tempête.
Il ne cessait de me saluer,
de sautiller et de chanter.

Pourquoi chantes-tu ? La tristesse a envahi la nature.
 
Le Roussillon ne te plaît-il pas ?
As-tu perdu ta nichée ?

Manques-tu de nourriture ?
Tu sais, ici nous avons de tout,
même de I'amour. Ne dit-on pas :
respectez I'hirondelle, c'est l'oiseau de Dieu !

 Viens ! Si tu ne veux pas partir
tu ne souffriras pas du froid,
avec plaisir je prendrai soin de toi ;
et tu auras un doux lit de coton.

De L'Albère jusqu'à I'étranger
le voyage est très, très long,
et bien risqué le chemin,
tu n'en verras peut-être pas la fin !

Pour te mener si loin
tes ailes seront courtes,
tu tomberas dans la mer
et ne verras jamais plus Saint-Martin.

Viens chez moi. J'aime les gens, les oiseaux,
bêtes, moutons et agneaux,
chiens, chats, écureuils et grands ducs,
j'ai même nourri deux loups.

Manel, me répond I'oiselet,
tout ce que je fais c'est pour toi.
Je ris, je joue, je chante et sautille
pour l'enfant de Saint-Martin.

J'ai vu tes travaux, tes bois,
fontaines, tours et abris,
et tout cela m'a ravi ;
je viens te féliciter.

J'ai vu la tour de Manel ;
on dirait qu'elle touche le ciel :
le brouillard lui sert de trône
et l'éclair de couronne.

A ses pieds s'étend la plaine
du Roussillon et d'Espagne,
leurs frais villages,
leurs jardins, vignes et prés.

De 1à haut on peut voir, à gauche,
une source près d'une clairière,
sur un col entre deux sommets :
c'est la Reine des Sources.

En ce lieu enchanteur
on trouve l'air pur, la fraîcheur,
une eau blanche comme de I'argent,
I'ombre et le repos y sont excellents.

Quand trempée, sale et lasse,
je me suis lavée dans son eau,
j'y ai perdu la faiblesse
pour en tirer force et beauté.

Ce matin quand je passais
un écriteau pendait à un pin ;
on pouvait y lire : Beauté du Pays,
la Reine est un paradis !

J'ai vu, et tout cela m'enchante,
le bois de la fontaine ferrugineuse,
la Font d'en Manel,
et ton jardin plein de fruits et de fleurs.

Ta main, main d'enchanteur
a fait, comme le Créateur,
d'un désert une oasis,
de l'Albère un paradis.

Maintenant je dois partir,
je ne peux rester plus longtemps,
le temps est froid et mortel
j'aspire à un pays plus chaud.

Bien sûr, c'est un long voyage ;
mais je ne crains ni mer,
ni froid, ni tempête ;
je suis chargée d'une mission.

Je m'en vais au pays de Dieu,
pays où le juif ingrat
a tué Notre Seigneur ;
je vais lui parler de toi.

 Je lui demanderai qu'il te donne la santé,
une longue vie, et surtout
qu'à ta mort il t'accueille dans son ciel.
Adieu, donc, adieu Manel.


Ceci dit, dans les airs l'oiseau s'enfuit,
s'enfuit et fuit encore.
Un cri s'échappe de mon coeur :
Cri de joie, cri de douleur.



http://lalbere.net/queconnaitre/Manel.htm


james turrell at the guggenheim

















guggenheim's website has a useful little fillum  ... but i wish they hadn't bothered with the other talking heads

http://www.guggenheim.org/new-york/exhibitions/on-view/james-turrell


















http://www.architizer.com/blog/a-new-james-turrell-installation-for-the-guggenheim/media/462256/

Thursday, August 1, 2013

all the world's a shallow grave ... walter benjamin must have known that



















Once upon a time, I went to Barcelona on a train from Madrid, where I had done some work and had four days left before the plane back to Ingerllund.  I had not much money, but in those days Spanish train journeys were still very cheap.  I looked around Barcelona and liked the city but it was at the end of winter, and I was cold and wet and very tired after a long day walking around with a heavy bag.  For some reason I didn’t want to stay there, so I took a late train towards Paris and got off, just after midnight, just short of the French border, at Port Bou.  It was only a short walk to the beach.  To my surprise, a little hotel was still open, and so I slept there.  In the room was a souvenir leaflet of a recent festival celebrating the work of Walter Benjamin.  I had never heard of him.




















Today, whilst checking out John Coulthart’s erudite website, I discovered this fillum about the very same man, which I now commend.  The little hotel I stayed in was the one glimpsed in the fillum.  The ramblings of forgotten intellectuals are not everyone’s “cup-of-tea”, I know.  But what do I know ?

https://vimeo.com/26821212

http://www.johncoulthart.com/feuilleton/2013/07/31/one-way-street-fragments-for-walter-benjamin/

http://www.theguardian.com/books/2012/apr/27/hero-walter-benjamin-elif-shafak