Sunday, August 11, 2013

i suppose that icarus fell out of a non-euclidean sky




































Lower and Upper Grosvenor Gardens are two small triangular gardens laid out to complement Thomas Cundy's French Renaissance style houses. In the Lower Garden little remains of the elaborate railings of the 1864 layout and it was remodelled in 1952 as a memorial to Anglo-French understanding and a tribute to the Free French. It has an elaborate fleur-de-lys format of paths, and flowerbeds with bedding displays, the central bed in the form of a fleur-de-lys, topiary and a tiered device for the display of ivies. Two shell and pebbledash lodges studded with molluscs, with pediments on all sides, were brought over especially from France, and between them there was once a parterre. An equestrian statue of Marshall Foch of c.1930 stands at the entrance.

Sunday, August 4, 2013

winifred atwell's "poor people of paris" ... edith piaf's "la goulante du pauvre jean"























http://www.youtube.com/watch?v=eY_PabVEUbY



















http://www.youtube.com/watch?v=NVa2ejg6YuQ

Manel : Chanson d’Hirondelle


















Un beau matin au réveil
j'ai entendu le chant harmonieux
d'un oiseau posé
sur le toit de ma maisonnette.

Moi, voyez-vous, je suis fou
des bêtes et des oiseaux
de ce pays, et j'écoutais
les trilles de I'oiselet.

Mais dans mon coeur se mit à résonner
la douce voix qui chantait :
Manel, semblait-elle crier,
sors de chez toi, je veux te parler !

Je saute alors de mon lit
et m'exécute sans tarder,
et dans I'oiseau que j'aperçois
je reconnais une hirondelle.

C'était bien après l'été
quand la bise du Nord
fait fondre sur le Roussillon
pluie, neige, givre et froidure.

Une triste saison où les oiseaux,
hirondelles et martinets,
fuient vers des pays plus chauds
au printemps éternel.

Mer, tours et clochers,
rivières, monts et plaines,
vous ne verrez plus leurs ailes,
vous n'entendrez plus leurs cris !

Ce jour là, pluie, vent, froidure
s'étaient déchaînés tous à la fois,
et bien des oiseaux étrangers
furent trouvés morts sur les chemins.

Mais mon oiseau faisait fi
de la tempête.
Il ne cessait de me saluer,
de sautiller et de chanter.

Pourquoi chantes-tu ? La tristesse a envahi la nature.
 
Le Roussillon ne te plaît-il pas ?
As-tu perdu ta nichée ?

Manques-tu de nourriture ?
Tu sais, ici nous avons de tout,
même de I'amour. Ne dit-on pas :
respectez I'hirondelle, c'est l'oiseau de Dieu !

 Viens ! Si tu ne veux pas partir
tu ne souffriras pas du froid,
avec plaisir je prendrai soin de toi ;
et tu auras un doux lit de coton.

De L'Albère jusqu'à I'étranger
le voyage est très, très long,
et bien risqué le chemin,
tu n'en verras peut-être pas la fin !

Pour te mener si loin
tes ailes seront courtes,
tu tomberas dans la mer
et ne verras jamais plus Saint-Martin.

Viens chez moi. J'aime les gens, les oiseaux,
bêtes, moutons et agneaux,
chiens, chats, écureuils et grands ducs,
j'ai même nourri deux loups.

Manel, me répond I'oiselet,
tout ce que je fais c'est pour toi.
Je ris, je joue, je chante et sautille
pour l'enfant de Saint-Martin.

J'ai vu tes travaux, tes bois,
fontaines, tours et abris,
et tout cela m'a ravi ;
je viens te féliciter.

J'ai vu la tour de Manel ;
on dirait qu'elle touche le ciel :
le brouillard lui sert de trône
et l'éclair de couronne.

A ses pieds s'étend la plaine
du Roussillon et d'Espagne,
leurs frais villages,
leurs jardins, vignes et prés.

De 1à haut on peut voir, à gauche,
une source près d'une clairière,
sur un col entre deux sommets :
c'est la Reine des Sources.

En ce lieu enchanteur
on trouve l'air pur, la fraîcheur,
une eau blanche comme de I'argent,
I'ombre et le repos y sont excellents.

Quand trempée, sale et lasse,
je me suis lavée dans son eau,
j'y ai perdu la faiblesse
pour en tirer force et beauté.

Ce matin quand je passais
un écriteau pendait à un pin ;
on pouvait y lire : Beauté du Pays,
la Reine est un paradis !

J'ai vu, et tout cela m'enchante,
le bois de la fontaine ferrugineuse,
la Font d'en Manel,
et ton jardin plein de fruits et de fleurs.

Ta main, main d'enchanteur
a fait, comme le Créateur,
d'un désert une oasis,
de l'Albère un paradis.

Maintenant je dois partir,
je ne peux rester plus longtemps,
le temps est froid et mortel
j'aspire à un pays plus chaud.

Bien sûr, c'est un long voyage ;
mais je ne crains ni mer,
ni froid, ni tempête ;
je suis chargée d'une mission.

Je m'en vais au pays de Dieu,
pays où le juif ingrat
a tué Notre Seigneur ;
je vais lui parler de toi.

 Je lui demanderai qu'il te donne la santé,
une longue vie, et surtout
qu'à ta mort il t'accueille dans son ciel.
Adieu, donc, adieu Manel.


Ceci dit, dans les airs l'oiseau s'enfuit,
s'enfuit et fuit encore.
Un cri s'échappe de mon coeur :
Cri de joie, cri de douleur.



http://lalbere.net/queconnaitre/Manel.htm


james turrell at the guggenheim

















guggenheim's website has a useful little fillum  ... but i wish they hadn't bothered with the other talking heads

http://www.guggenheim.org/new-york/exhibitions/on-view/james-turrell


















http://www.architizer.com/blog/a-new-james-turrell-installation-for-the-guggenheim/media/462256/

Thursday, August 1, 2013

all the world's a shallow grave ... walter benjamin must have known that



















Once upon a time, I went to Barcelona on a train from Madrid, where I had done some work and had four days left before the plane back to Ingerllund.  I had not much money, but in those days Spanish train journeys were still very cheap.  I looked around Barcelona and liked the city but it was at the end of winter, and I was cold and wet and very tired after a long day walking around with a heavy bag.  For some reason I didn’t want to stay there, so I took a late train towards Paris and got off, just after midnight, just short of the French border, at Port Bou.  It was only a short walk to the beach.  To my surprise, a little hotel was still open, and so I slept there.  In the room was a souvenir leaflet of a recent festival celebrating the work of Walter Benjamin.  I had never heard of him.




















Today, whilst checking out John Coulthart’s erudite website, I discovered this fillum about the very same man, which I now commend.  The little hotel I stayed in was the one glimpsed in the fillum.  The ramblings of forgotten intellectuals are not everyone’s “cup-of-tea”, I know.  But what do I know ?

https://vimeo.com/26821212

http://www.johncoulthart.com/feuilleton/2013/07/31/one-way-street-fragments-for-walter-benjamin/

http://www.theguardian.com/books/2012/apr/27/hero-walter-benjamin-elif-shafak

Saturday, July 27, 2013

Conversations On The Run














A delivery man has to tailor his naturally philosophical discourse to the short time span of his frequent encounters with favoured customers.

The subject of haircuts “cropped up” yesterday.

My “Back To The Future” styling was widely deplored, especially by Mo and Paul, who control the flow of goods in to a large hotel near the centre of Crawley.

I explained that my hairstyle seems appropriate because of my spare-time interest in experimenting with high voltages as I endeavour to achieve using a seven and a half ton truck what was eminently do-able in the original fillum with a De Lorean sports car.

But I’m also interested in bio-energy, I continued, and have set up a laboratory in a mountain-top castle where I am endeavouring to create the ideal backstairs workman for the hotel industry.  I have already succeeded in some preliminary experiments where I transplanted the brain of a frog in to the body of a handsome prince. Indeed, the Spanish Royal Family have been very generous with their time.

In conclusion, I hoped it might be possible to combine their best qualities in one hybrid, so that if they can decide amongst themselves over the weekend which parts of Mo and which parts of Paul are best, then my assistant, Igor, will be around with the tape measure and the marker pen on Monday morning.

paris post script ... voila ! voile ! well sort of ... for the first time in my life, i bought a piece of fabric ... in the bastille street market


Monday, July 22, 2013

indulgence deferred ... virtue rewarded























last night i realized it wouldn't be possible to drink beer all week in this weather

so i filled the empty bottle with tap water and put it back in the fridge

and this afternoon it tastes just as satisfying as leffe ...

which might be a convincing demonstration of the placebo effect

NB this may be the first time in nearly 64 years that i've adhered to the notion of deferred gratification

... if only because i've learned that accelerated regression has a terminal velocity


Sunday, July 21, 2013

futbol ... hombres !!!


















never mind kicking the ball, i am kicking myself for never previously encountering this photographer ... Rafael Sanz Lobato ... hombre !!!


















































sorolla ...