... of the seven deadly sins, the eighth and most horrid is emotional blackmail ... whilst for this blogger, the only sacred thing is life itself
Tuesday, August 27, 2013
Monday, August 26, 2013
Sunday, August 25, 2013
a quote from walter benjamin ...
To
historians who wish to relive an era, Fustel de Coulanges recommends that they
blot out everything they know about the later course of history.
There
is no better way of characterizing the method with which historical materialism
has broken. It is a process of empathy whose origin is the indolence of the
heart, acedia, which despairs of grasping and holding the genuine historical
image as it flares up briefly. Among medieval theologians it was regarded as
the root cause of sadness.
Flaubert,
who was familiar with it, wrote:
‘Peu
de gens devineront combien il a fallu être triste pour ressusciter Carthage.’*
* ‘Few will be able to guess
how sad one had to be in order to resuscitate Carthage.’
The
nature of this sadness stands out more clearly if one asks with whom the
adherents of historicism actually empathize. The answer is inevitable: with the
victor. And all rulers are the heirs of those who conquered before them. Hence,
empathy with the victor invariably benefits the rulers.
Historical
materialists know what that means. Whoever has emerged victorious participates
to this day in the triumphal procession in which the present rulers step over
those who are lying prostrate. According to traditional practice, the spoils
are carried along in the procession. They are called cultural treasures, and a
historical materialist views them with cautious detachment. For without
exception the cultural treasures he surveys have an origin which he cannot
contemplate without horror. They owe their existence not only to the efforts of
the great minds and talents who have created them, but also to the anonymous
toil of their contemporaries.
There
is no document of civilization which is not at the same time a document of
barbarism. And just as such a document is not free of barbarism, barbarism
taints also the manner in which it was transmitted from one owner to another. A
historical materialist therefore dissociates himself from it as far as
possible. He regards it as his task to brush history against the grain.
Ennit ?
http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:WikiProject_Trains/ICC_valuations/Chicago,_Burlington_and_Quincy_Railroad
EDITOR'S NOTE :
without specious and spurious links there'd be no entertainment ...
http://www.youtube.com/watch?v=JZ9U4Cbb4wg
Saturday, August 24, 2013
creatures of habit ...
long before sunrise, there is a minute's disorientation and delay whilst i am preparing Her-indoors' first cup of earl grey ... her old porcelain mug with the chintzy roses has been given the elbow and i have a sleep-walker's blind spot for the new one with lickle birds ... and i, being born a creature of hard-to-break-habit, will never ever ever be able to throw out my old tea-stained velasquez ... eventually the tea gets made and the new cup stands cooling in the near darkness besides her sleeping shadow
Thursday, August 22, 2013
Wednesday, August 21, 2013
Saturday, August 17, 2013
Friday, August 16, 2013
3BT ... no ! 4 !!!
Thursday, August 15, 2013
Tuesday, August 13, 2013
The question of ... what was the question ?
Yesterday afternoon, at the end of quite a long and unnecessarily physical shift, I parked the truck and took the day’s paperwork up to the office. Then I hung the keys of the truck on a little hook in the keys’ cupboard.
Finally, as if somnabulent, I neatly hung my own set of house keys on the adjacent hook, and went home without them. Hmmm !
Today, a customer named Paul recommended the services of an organization in Switzerland named Dignitas.
I could see his point.
It’ll be OK, I told him, as long as they have nice curtains; you know the sort of thing …
We thought a little motto embroidered on some fancy scroll-work might look nice ...
"Diende tempore felicius"
Sunday, August 11, 2013
i suppose that icarus fell out of a non-euclidean sky
Lower and Upper Grosvenor Gardens are two small triangular gardens laid out to complement Thomas Cundy's French Renaissance style houses. In the Lower Garden little remains of the elaborate railings of the 1864 layout and it was remodelled in 1952 as a memorial to Anglo-French understanding and a tribute to the Free French. It has an elaborate fleur-de-lys format of paths, and flowerbeds with bedding displays, the central bed in the form of a fleur-de-lys, topiary and a tiered device for the display of ivies. Two shell and pebbledash lodges studded with molluscs, with pediments on all sides, were brought over especially from France, and between them there was once a parterre. An equestrian statue of Marshall Foch of c.1930 stands at the entrance.
Saturday, August 10, 2013
Thursday, August 8, 2013
it's easy when you know how ... steven hough, ennit ?
http://www.bbc.co.uk/programmes/p01cphx0
... you might lose yourself in the proms site for the rest of the summer ... and half the winter, too, if they didn't take it down eventually
Monday, August 5, 2013
Sunday, August 4, 2013
Manel : Chanson d’Hirondelle
Un beau matin au réveil
j'ai entendu le chant harmonieux
d'un oiseau posé
sur le toit de ma maisonnette.
j'ai entendu le chant harmonieux
d'un oiseau posé
sur le toit de ma maisonnette.
Moi, voyez-vous, je suis fou
des bêtes et des oiseaux
de ce pays, et j'écoutais
les trilles de I'oiselet.
des bêtes et des oiseaux
de ce pays, et j'écoutais
les trilles de I'oiselet.
Mais dans mon coeur se mit à résonner
la douce voix qui chantait :
Manel, semblait-elle crier,
sors de chez toi, je veux te parler !
la douce voix qui chantait :
Manel, semblait-elle crier,
sors de chez toi, je veux te parler !
Je saute alors de mon lit
et m'exécute sans tarder,
et dans I'oiseau que j'aperçois
je reconnais une hirondelle.
et m'exécute sans tarder,
et dans I'oiseau que j'aperçois
je reconnais une hirondelle.
C'était bien après l'été
quand la bise du Nord
fait fondre sur le Roussillon
pluie, neige, givre et froidure.
quand la bise du Nord
fait fondre sur le Roussillon
pluie, neige, givre et froidure.
Une triste saison où les oiseaux,
hirondelles et martinets,
fuient vers des pays plus chauds
au printemps éternel.
hirondelles et martinets,
fuient vers des pays plus chauds
au printemps éternel.
Mer, tours et clochers,
rivières, monts et plaines,
vous ne verrez plus leurs ailes,
vous n'entendrez plus leurs cris !
rivières, monts et plaines,
vous ne verrez plus leurs ailes,
vous n'entendrez plus leurs cris !
Ce jour là, pluie, vent, froidure
s'étaient déchaînés tous à la fois,
et bien des oiseaux étrangers
furent trouvés morts sur les chemins.
s'étaient déchaînés tous à la fois,
et bien des oiseaux étrangers
furent trouvés morts sur les chemins.
Mais mon oiseau faisait fi
de la tempête.
Il ne cessait de me saluer,
de sautiller et de chanter.
de la tempête.
Il ne cessait de me saluer,
de sautiller et de chanter.
Pourquoi chantes-tu ? La tristesse a envahi la nature.
Le Roussillon ne te plaît-il pas ?
As-tu perdu ta nichée ?
As-tu perdu ta nichée ?
Manques-tu de nourriture ?
Tu sais, ici nous avons de tout,
même de I'amour. Ne dit-on pas :
respectez I'hirondelle, c'est l'oiseau de Dieu !
Tu sais, ici nous avons de tout,
même de I'amour. Ne dit-on pas :
respectez I'hirondelle, c'est l'oiseau de Dieu !
Viens ! Si tu ne veux pas partir
tu ne souffriras pas du froid,
avec plaisir je prendrai soin de toi ;
et tu auras un doux lit de coton.
tu ne souffriras pas du froid,
avec plaisir je prendrai soin de toi ;
et tu auras un doux lit de coton.
De L'Albère jusqu'à I'étranger
le voyage est très, très long,
et bien risqué le chemin,
tu n'en verras peut-être pas la fin !
le voyage est très, très long,
et bien risqué le chemin,
tu n'en verras peut-être pas la fin !
Pour te mener si loin
tes ailes seront courtes,
tu tomberas dans la mer
et ne verras jamais plus Saint-Martin.
tes ailes seront courtes,
tu tomberas dans la mer
et ne verras jamais plus Saint-Martin.
Viens chez moi. J'aime les gens, les oiseaux,
bêtes, moutons et agneaux,
chiens, chats, écureuils et grands ducs,
j'ai même nourri deux loups.
bêtes, moutons et agneaux,
chiens, chats, écureuils et grands ducs,
j'ai même nourri deux loups.
Manel, me répond I'oiselet,
tout ce que je fais c'est pour toi.
Je ris, je joue, je chante et sautille
pour l'enfant de Saint-Martin.
tout ce que je fais c'est pour toi.
Je ris, je joue, je chante et sautille
pour l'enfant de Saint-Martin.
J'ai vu tes travaux, tes bois,
fontaines, tours et abris,
et tout cela m'a ravi ;
je viens te féliciter.
fontaines, tours et abris,
et tout cela m'a ravi ;
je viens te féliciter.
J'ai vu la tour de Manel ;
on dirait qu'elle touche le ciel :
le brouillard lui sert de trône
et l'éclair de couronne.
on dirait qu'elle touche le ciel :
le brouillard lui sert de trône
et l'éclair de couronne.
A ses pieds s'étend la plaine
du Roussillon et d'Espagne,
leurs frais villages,
leurs jardins, vignes et prés.
du Roussillon et d'Espagne,
leurs frais villages,
leurs jardins, vignes et prés.
De 1à haut on peut voir, à gauche,
une source près d'une clairière,
sur un col entre deux sommets :
c'est la Reine des Sources.
une source près d'une clairière,
sur un col entre deux sommets :
c'est la Reine des Sources.
En ce lieu
enchanteur
on trouve l'air pur, la fraîcheur,
une eau blanche comme de I'argent,
I'ombre et le repos y sont excellents.
on trouve l'air pur, la fraîcheur,
une eau blanche comme de I'argent,
I'ombre et le repos y sont excellents.
Quand trempée, sale et lasse,
je me suis lavée dans son eau,
j'y ai perdu la faiblesse
pour en tirer force et beauté.
je me suis lavée dans son eau,
j'y ai perdu la faiblesse
pour en tirer force et beauté.
Ce matin quand je passais
un écriteau pendait à un pin ;
on pouvait y lire : Beauté du Pays,
la Reine est un paradis !
un écriteau pendait à un pin ;
on pouvait y lire : Beauté du Pays,
la Reine est un paradis !
J'ai vu, et tout cela m'enchante,
le bois de la fontaine ferrugineuse,
la Font d'en Manel,
et ton jardin plein de fruits et de fleurs.
le bois de la fontaine ferrugineuse,
la Font d'en Manel,
et ton jardin plein de fruits et de fleurs.
Ta main, main d'enchanteur
a fait, comme le Créateur,
d'un désert une oasis,
de l'Albère un paradis.
a fait, comme le Créateur,
d'un désert une oasis,
de l'Albère un paradis.
Maintenant je dois partir,
je ne peux rester plus longtemps,
le temps est froid et mortel
j'aspire à un pays plus chaud.
je ne peux rester plus longtemps,
le temps est froid et mortel
j'aspire à un pays plus chaud.
Bien sûr, c'est un long voyage ;
mais je ne crains ni mer,
ni froid, ni tempête ;
je suis chargée d'une mission.
mais je ne crains ni mer,
ni froid, ni tempête ;
je suis chargée d'une mission.
Je m'en vais au pays de Dieu,
pays où le juif ingrat
a tué Notre Seigneur ;
je vais lui parler de toi.
pays où le juif ingrat
a tué Notre Seigneur ;
je vais lui parler de toi.
Je lui demanderai qu'il te donne la santé,
une longue vie, et surtout
qu'à ta mort il t'accueille dans son ciel.
Adieu, donc, adieu Manel.
une longue vie, et surtout
qu'à ta mort il t'accueille dans son ciel.
Adieu, donc, adieu Manel.
Ceci dit, dans les airs l'oiseau s'enfuit,
s'enfuit et fuit encore.
Un cri s'échappe de mon coeur :
Cri de joie, cri de douleur.
http://lalbere.net/queconnaitre/Manel.htm
s'enfuit et fuit encore.
Un cri s'échappe de mon coeur :
Cri de joie, cri de douleur.
http://lalbere.net/queconnaitre/Manel.htm
james turrell at the guggenheim
guggenheim's website has a useful little fillum ... but i wish they hadn't bothered with the other talking heads
http://www.guggenheim.org/new-york/exhibitions/on-view/james-turrell
http://www.architizer.com/blog/a-new-james-turrell-installation-for-the-guggenheim/media/462256/
Saturday, August 3, 2013
Thursday, August 1, 2013
all the world's a shallow grave ... walter benjamin must have known that
Once upon a time, I went to Barcelona on a train from Madrid, where I had done some work and had four days left before the plane back to Ingerllund. I had not much money, but in those days Spanish train journeys were still very cheap. I looked around Barcelona and liked the city but it was at the end of winter, and I was cold and wet and very tired after a long day walking around with a heavy bag. For some reason I didn’t want to stay there, so I took a late train towards Paris and got off, just after midnight, just short of the French border, at Port Bou. It was only a short walk to the beach. To my surprise, a little hotel was still open, and so I slept there. In the room was a souvenir leaflet of a recent festival celebrating the work of Walter Benjamin. I had never heard of him.
Today, whilst
checking out John Coulthart’s erudite website, I discovered this fillum about the very same man, which
I now commend. The little hotel I stayed in was the
one glimpsed in the fillum. The
ramblings of forgotten intellectuals are not everyone’s “cup-of-tea”, I know. But what do I know ?
https://vimeo.com/26821212
http://www.johncoulthart.com/feuilleton/2013/07/31/one-way-street-fragments-for-walter-benjamin/
http://www.theguardian.com/books/2012/apr/27/hero-walter-benjamin-elif-shafak
Tuesday, July 30, 2013
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